Un petit ouvrage d'intérêt certain pour ceux que le boutis interroge et passionne .
Boutis mais aussi Indiennes, les deux artisanats traditionnels provençaux sont traités dans ce premier volume ; histoire, anecdotes, musées, associations et actualité en font un ouvrage très vivant.
Son format (18 x 11 cm) en fait un guide vraiment pratique sur les routes de Provence !
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ISBN : 978-2-9538456-0-0
On le trouve chez son éditeur :
Association Chemins de Traverse - 31 rue Saint-Saens - 13001 Marseille
La Piqûre de Marseille est un boutis "réversible", il est donc très important de ne pas avoir abîmé le tissu au cours de sa réalisation :
3 points essentiels pour conserver l'intégrité du tissu :
• L'usage du lasso ouvert, pour mécher un boutis, est essentiel pour ne pas forcer la trame du tissu au delà de l'élasticité du tissu.
• Les extrémités des mèches que l'on vient d'araser sont rentrées avec le chas rond d'une aiguille, bien moins agressif pour le tissu du boutis que l'épaisseur du cure-dent de bois
• ET, objet des photos ci-dessous, la protection des tissus du boutis lors de l'installation sur le tambour à broder (ou à quilter) est essentielle. Principalement au moment du méchage de certains modèles de boutis quand 1 des 2 tissus prolonge naturellement le boutis proprement dit, un seul tissu subit des frottements, pincé entre les deux cercles :
La première solution est d'habiller les deux cercles du tambour avec un ruban de coton sergé, un biais n'est souvent pas assez confortable pour le tissu.
Ce boutis est destiné à être installé sur un luminaire mural
La seconde solution est de travailler sous "champ opératoire", sur cette photo une chute de batiste (coupée du boutis, alors que la popeline fil-à-fil est conservée au-delà du boutis), est installée entre l'ouvrage et le cercle extérieur, nu, du tambour à broder.
Dans le cadre des ateliers hébergés par Sajou à Paris
je conduirai deux stages différents de boutis, technique de la piqûre de Marseille, à Paris, 47, rue du Caire dans le deuxième arrondissement, métro Pyramide ou Quatre septembre, ceci régulièrement.
Le premier stage de boutis (degré 1) se suit en deux après midi de trois heures,
Le premier cours sera un apprentissage du sertissage.
Le second sera consacré au mèchage, la mise en relief à l’aide de coton.
Un intervalle de 15 jours à un mois entre les deux cours est nécessaire pour que l’élève ait le temps d’achever la première phase du travail, le sertissage qui est la couture des deux tissus suivant le tracé, pour passer à la seconde phase en atelier.
Cette organisation du travail vous permettra un apprentissage sérieux du boutis.
A cet effet, le modèle de boutis est imprimé sur la batiste avec une encre lavable.
Le second stage de boutis (degré 2) se suit en trois après midi de trois heures,
Le premier cours sera autour du sertissage du centre du boutis et la préparation au changement du tissu de fond.
Le deuxième cours verra l'installation du nouveau tissu sur l'ouvrage.
Le troisième sera consacré au mèchage, la mise en relief à l’aide de coton.
Le travail se poursuit entre les cours suivant l'avancement de l'élève, la batiste est imprimée, du modèle de boutis, à l'encre lavable et le tissu proposé pour le changement est une popeline fil-à-fil.
Me consulter pour des cours de boutis en dehors de Paris !
Le calendrier est consultable dans la rubrique Cours à Paris
Contacts et renseignements sur les différents stages de boutis proposés Par courriel de préférence : hvarchi@yahoo.fr
A défaut par téléphone : +33 (0) 143 223 978
Au plaisir de partager avec vous ma passion du boutis.
Le nom de cette série de boutis, celle des Jeunes Filles, vient de leur centre, commun à tous ses modèles, en forme de losange ; le losange est la forme du blason des jeunes filles comme l'ovale celui des dames.
Un voilage de ton ficelle, acheté en VPC, est le tissu de fond de ce boutis dont je vous ai présenté le modèle dans mon précédent billet ; le dessin est tracé sur la batiste blanche.
J'ai cependant gardé le cœur du boutis blanc du coté où il est possible de changer de tissu…
Le dessin du modèle de boutis , Bouille de bois rond, pour une corbeille, est inspiré d'un masque Kodiak. Il exprime beaucoup d'humanité comme tous les masques de cette culture de l'Alaska.
À partir de ce dessin, pour suivre l'intérêt que suscite la réalisation du boutis du ballot-dos, boutis bicolore, je vous propose le nouveau modèle du genre : Mandorle à la Bouille. Si le modèle de la corbeille est imprimé sur percale pour sa tenue, ce nouveau modèle le sera sur batiste pour sa légèreté, usage oblige.
Inséré dans un rideau, le fort caractère du masque du nouveau modèle de boutis à la Bouille est révélé par la lumière traversante ; conçu comme le prototype bicolore, le médaillon central (le masque) sera de batiste blanche sur ses deux faces alors que la mandorle qui le porte aura une face de batiste et une face de couleur dans le tissu même du rideau qui porte le boutis ;
il est bien entendu que ce modèle de boutis, la Mandorle à la bouille, peut aussi être une piqûre de Marseille dont les deux faces sont entièrement de la même batiste blanche, de façon traditionnelle.
Ce dessin est une simulation du modèle où seules les zones méchées du boutis apparaissent,
la couleur de fond de l'image en révèle la composition.
Ce modèle de boutis, de dimension modeste (
≈ 23*36 cm ), sera disponible prochainement sur ce site, imprimé sur batiste de coton.
Est ce une trace du culte de Mithra, mais que serait l'Occitanie sans taureaux !
Un modèle de boutis devait évoquer ces taureaux sans lesquels, toute fête traditionnelle qui se respecte, ne serait pas une fête : comment mieux qu'en remportant une cocarde rasetée peut-on montrer sa bravoure ; et que de rires bien libérateurs dans ces jeux repris par Interville.
Voici la série des dessins "OCCITAN" pour des boutis à monter sur des luminaires : à la palombe, à la pampre et au taureau.
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Dans ce dernier modèle de boutis, le fond se compose autour d'une tête de taureau, d'un trident, d'un cœur et et d'une ancre :
Une suggestion faite à Saint-Jean d'Angély par Josette : j'aimerais ce coq mais le modèle de boutis où il figure est trop grand et trop gothique (au sens propre) …
Voici ce même COQ installé sur boutis pour un luminaire dont la taille correspond aux carcasses proposées par La Couserie Créative !
Oiseau de feu, le luminaire au Soleil devient le contexte de fond du dessin du boutis :
COQ au SOLEIL
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Ce dessin, imprimé sur tissu, sera prochainement disponible sur ce site !
J'espère toujours au début d'un cours de boutis que les participantes, qui s'y sont déjà essayées, me montrent leurs ouvrages en boutis. L'expérience fait que je ne suis jamais déçu.
Mais imaginez mon émerveillement quand, au début d'un cours à Saint-Palais, organisé par Aline Jaulin qui préside la délégation de Charente Maritime de France Patchwork,
Catherine Ferru nous montre, entre autres, un modèle de boutis qu'elle a dessiné et réalisé à partir du célèbre "celtique" de Léonard de Vinci : un vermiculé organisé en concaténation, sur un patron du maître !
Chapeau bas à Catherine pour cet ouvrage dont vous pourrez juger de la qualité sur ces photos :
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J'avais admiré ce dessin dans le livre Celtic Art, the methods of construction de George Bain qui pour moi est LE livre de base pour la création de tous dessins celtiques. Si bien que dans mon premier livre Boutis, l'album d'un architecte j'y avais dessiné un modèle de boutis en hommage à George Bain, Entrelacs que vous pouvez trouver, sur ce site, imprimé sur tissu que ce soit pour un carré ou un luminaire :
Cette longue mais grosse aiguille pour passer la mèche, entre les deux tissus : NON
Mes modèles de boutis sont imprimés sur une batiste suisse (batiste de coton) de 90 gr ou sur une percale des Vosges au tissage convenable, cette grosse aiguille, en l'état actuel, force trop la trame de ces tissus pour qu'elle se referme complétement ; la piqûre de Marseille n'a pas d'envers, le travail de boutis fini et lavé, on ne doit plus déceler là où sont entrées les mèches.
D'autre part, quand je conçois un dessin de boutis, les différentes largeurs de tunnels sont un atout de la composition pour donner plus ou moins de relief ou de matière ; cette "aiguille à boutis" ne passe pas dans les tunnels d'une largeur de 2 mm.
Les boutis anciens sont le plus souvent réalisés dans des tissus de coton plus épais, dont la trame est plus large et qui supporte très bien le passage de l'aiguille et quelques fois même directement montée d'une aiguillée de coton, sans lasso.
Pour le moment, pour les cours de boutis , je recommande un jeu d'aiguilles à tapisserie à bout rond, sans exagération d'ailleurs, dont le chas ne s'élargit pas trop par rapport au diamètre de l'aiguille.
• L'aiguille N° 20, la plus grosse, la principale, est utile dans la plupart des situations.
• L'aiguille N° 26, la plus petite, est indispensable : elle passe dans les tunnels de 2 mm, rentre au plus profond d'un biseau…
Mais voilà, trop courtes ! plus l'aiguille est fine, plus elle est courte ; et mécher de longs tunnels est une succession de sorties et de rentrées le long du tunnel dont on se passerait bien.
J'ai adressé un courriel à la société BOHIN, sans réponse ; j'ai rencontré un de leurs techniciens, lors de l'aiguille en fête, que le sujet intéressait et une étude est en cours.
L'idée serai de faire ces deux aiguilles à bout rond simplement deux fois plus longues : déjà deux fois moins de manœuvres pour nous !
C'est modeste, mais trop longues, elles seraient je suppose trop cassantes et cela est désagréable (je laisse là aux techniciens toutes évaluations)
Un autre outil à envisager : l'outil qui permet de rentrer facilement, sans élargir la trame, l'extrémité d'une mèche coupée, une fois en place ; pour le moment je recommande une aiguille à couture à chas rond oxydée :
• le chas rond offre une surface intéressante pour d'abord pousser sur la touffe
• puis dans le geste, le chas se transforme en palette pour poser l'extrémité à rentrer le long de la couture.
• oxydée ? parce qu'elle ne glisse plus, et tient entre les doigts sans aller vous piquer la paume de la main.
Ceci pour remplacer les poinçons à bout rond et autres bâtonnets de buis qui sont trop blessants pour les tissus.
Pourquoi ne pas contacter BOHIN très gentiment en cliquant sur le nom et aller sur leur site solliciter ces outils, onglet "votre avis" ?
Dans les modèles de boutis à l'oiseau, les ailes demandent un traitement particulier : je souhaite que les zones ne recevant pas de mèche ne blousent pas et restent plates, afin d'accuser le contraste avec les parties méchées.
Je vous ai déjà parlé des ailes de libellule, là au contraire, les zones non méchées sont traitées pour un rendu (raisonnablement) froissé sur les différents
modèles de boutis à la
demoiselle .
Dans cette perspective, j'ai choisi le point de sable qui est un point de broderie qui a le même aspect sur l'endroit comme sur l'envers (piqûre de Marseille oblige). C'est en fait des points avant, très petits, que l'on s'ingénie à piquer dans tous les sens : là est un tour de main vite acquis.
Pour se faire, on commencera et finira une aiguillée de fil à quilter (mais l'on peut varier les effets en utilisant d'autres fils) en en introduisant les extrémités dans les zones méchées attenantes lors du sertissage du dessin.
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L'avantage est que cela donne un velouté à la surface brodée en lumière directe et que cette surface est ombrée en lumière traversante.
J'utilise le "point de sable" sur tout modèle de boutis qui demande qu'une zone ne recevant pas de mèche ne blouse pas, souvent en contraste avec une zone qui blouse (La queue de la baleine sur le modèle).
Parmi les nouveautés, un petit modèle de boutis, imprimé sur tissu, que vous trouverez sur le stand A 18 de "Il était une fois…" ; c'est en avant première du modèle papier + explications qui paraitra dans le MagicPatch n° 85, mars/avril 2010, aux Éditions de Saxe, le
« Faire Philippine »
est une tradition très présente dans mon enfance lorsque nous cassions des
amandes en famille ou entre amis : trouver une double amande dans la même
coque entrainait le partage et l’espoir d’être le premier, lors de la prochaine
rencontre, à prononcer le mot magique « Philippine » et gagner un
petit cadeau en retour.
D'autre part, sur le stand des Éditions de Saxe vous trouverez, entre autres, les livres Boutis et Art du fil (ouvrage collectif dont les œuvres ont été exposées à Marseille voir dans un billet précédent) et Le Piqué Cordé et Brodé de Michelle Charvet.
et sur le stand de Le Temps Apprivoisé, le livre Boutis d'aujourd'hui qui donne un pas-à pas de la technique de la piqûre de Marseille pour faire des boutis.
Désolé de ne pas pouvoir être de la fête, cette année, j'ai dessiné un boutis dédié au berceau de cette manifestation.
"BRETZELS au Val d'argent", imprimé sur batiste, sera disponible dans les bacs de la boutique du Carrefour Européen du Patchwork, à Sainte-marie-aux-Mines, tout au long de l'année, un ouvrage pour entretenir activement le souvenir de votre passage !
Le thème de l'écusson :
Des bretzels vous seront offerts, avec un verre de vin d’Alsace, pour
vous souhaiter la bienvenue dans le berceau du Carrefour Européen du Patchwork,
au Val d’Argent, communauté du Haut Rhin dont les blasons des communes ont
fourni les meubles héraldiques qui composent cet ouvrage (pointerolle et
marteau de mineur, sapin, alérion…).
Invité par la Délégation 13 de FRANCE PATCHWORK, pour l'exposition qui se tiendra du 11 septembre au 31 octobre 2009, 21 cours d'Éstienne d'Orves à Marseille, dans la MAISON DE L’ARTISANAT ET DES METIERS D’ART, j'exposerai des luminaires et principalement les œuvres du livre Boutis & Art du fil ; vous pouvez joindre les artistes en vous référant à leurs coordonnées ci-dessous :
U-Bear ! Cette expression énigmatique est tout simplement
une transcription à l’américaine de la manière dont mon prénom se prononce
là-bas (iou-bère). C’est un ami américain, Eugene Frank, de Santa Fe, au
Nouveau Mexique, qui en est l’inventeur et pour qui j’ai restructuré le
pied-à-terre parisien de l’Île Saint-Louis en 1989. Fréquemment, lors de ses
passages à Paris, il m’apportait des objets de l’artisanat des Indiens zuñi qui
vivent dans un « pueblo » du Nouveau Mexique, et notamment un animal,
toujours le même, sculpté dans une pierre dure et orné de plumes d’oiseau ou de
gravures. Ayant vécu au Gabon, je pensais que cet ami voulait me montrer que
les fétiches existaient aussi en Amérique et que leur matière, la pierre, était
sa manière délicate de faire allusion à mon métier d’architecte. Je croyais
qu’il s’agissait là de sangliers mais ce n’est qu’à son troisième présent que
j’osai hasarder une question. Non, c’était des ours ! Et il me précisa
même que ces fétiches amérindiens étaient un jeu de mots anglo-zuñi, presque un
rébus, sur mon prénom : You Bear (toi, ours) !
J’en ai donc fait un sujet pour une composition de
boutis/patchwork. L’ours polaire aussi blanc que la banquise où il maraude…,
renvoie à la neige dont Frédéric Mistral voyait des champs naître sous les
doigts des Cassidaines de la fin du XIXe siècle…
Voilà de quoi composer des pièces au point de Vauvert
pour évoquer sa fourrure. Le quilting reprendra le « U » pour
compléter le rébus sur un bloc "patte d'ours"! Et le tout porté par un boutis qui sera un champ de
neige pour le patchwork…
De vrais artistes de l’aiguille ont décliné ce thème
de l’ours, avec talent, sensibilité et imagination. Qu’ils soient tous
remerciés ici pour avoir bien voulu participer à cette riche « expérience
».
Remercions Viviane Rousset (Les Éditions de Saxe) d’en avoir fait un
livre pour les amateurs :Boutis &
Art du fil.
Merci pour l'accueil qui m'a été fait par les Normands et pour les encouragements reçus des nombreux visiteurs venus de tous les horizons à Saint-Pierre-le-Vieux pendant ces trois jours de fête !
L'ouvrage en cours de réalisation, le carré à la cigale de Provence, y était exposé.